Après avoir exploré le corps en joie dans un premier solo (Haré Dance), Akiko Hasegawa sonde la tristesse (Kanashimi). La danseuse strasbourgeoise, installée en France depuis le milieu des années 1990, poursuit un voyage intérieur autour de moments clés de son existence. Solitude et éloignement familial, danse au bord des larmes de Marta Graham, rencontre avec la tragédie Grecque sous un soleil de plomb, perte d’êtres chers… Autant de montagnes russes d’émotions qu’elle traverse au son du violon d’Aline Zeller. Sur une note tendue, redescendre là où le cœur se serre, avoir besoin de lumière et retrouver la brûlure de vivre poussant à remonter la pente. Mêler la danse, la présence et l’absence, l’ici et l’ailleurs.
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